L’Assurance Maladie et le Ministère de la Santé ont lancé la nouvelle campagne nationale de vaccination contre la grippe saisonnière : celle-ci se déroulera entre le 29 septembre 2011 et le 31 janvier 2012. Durant cette période, l’Assurance Maladie invite près de 12 millions de personnes à se faire vacciner gratuitement contre la grippe saisonnière.

 

Le virus de la grippe sévit généralement entre octobre et mars, et son évolution est rapide. Tous les ans, la grippe saisonnière fait parler d’elle auprès de plusieurs millions de personnes en France. Elle peut même être mortelle, en particulier chez les personnes fragilisées. Il faut ainsi que les personnes à risque s’en protègent et se fassent vacciner, tous les ans.

 

Une vaccination antigrippale gratuite pour les personnes à risque

 

A part les personnes à risque bénéficiant habituellement d’une prise en charge à 100% du vaccin contre la grippe, cette nouvelle campagne vise de nouveaux publics. Ainsi, devraient bénéficier de la vaccination contre la grippe :

• toute personne âgée de 65 ans et plus ;

• toutes les femmes enceintes, à partir du deuxième trimestre de grossesse ;

• toute personne obèse ayant un indice de masse corporelle supérieur ou égal à 30 ;

• toute personne âgée de plus de 6 mois, souffrant de certaines maladies, notamment des pathologies répondant aux critères de l’ALD (les femmes enceintes entrant dans cette situation peuvent bénéficier du vaccin dès le premier trimestre de grossesse) ;

• l’entourage familial des nourrissons âgés de moins de 6 mois présentant gravement des risques de grippe (prématurés, atteints de certaines pathologies ou présentant une affection de longue durée) ;

• toute personne séjournant dans un établissement de soins de suite ou dans un établissement médico-social d’hébergement ;

• des professionnels de santé libéraux entrant régulièrement en contact avec des populations à risque : l’ensemble des médecins généralistes, des infirmiers et des sages-femmes, complétés cette année par des pédiatres, des pharmaciens, des masseurs-kinésithérapeutes.

 

Des démarches simplifiées pour la vaccination

 

Ayant reçu un courrier d’invitation et un bon de prise en charge, les personnes invitées pour la première fois par l’Assurance Maladie à se faire vacciner contre la grippe devront consulter leur médecin traitant qui se chargeront à leur tour de prescrire le vaccin.

 

Quant aux personnes ayant déjà bénéficié du vaccin dans le cadre de la campagne nationale, les démarches sont plus simplifiées. Désormais, leur bon de prise en charge peut être échangé directement contre le vaccin antigrippal chez un pharmacien, et la vaccination pourra ensuite être effectuée par un médecin ou une infirmière libérale de leur choix. Toutefois, cette démarche n’est pas acceptée pour les femmes enceintes et les personnes âgées de moins de 18 ans.

 

Par ailleurs, il se peut que des personnes éligibles à la vaccination gratuite n’aient pas reçu de courrier ni de bon de prise en charge de la part de l’Assurance Maladie. Ces personnes pourront aussi être prises en charge à 100% via leur médecin traitant qui disposent d’un imprimé de prise en charge permettant ainsi à ces patients d’être vaccinés gratuitement contre la grippe.

 

 

Deux députés UMP ont récemment annoncé qu’ils vont déposer, dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2012, un amendement qui vise à taxer les réserves excessives que disposent certaines mutuelles. En procédant ainsi, Sébastien Huyghe et Valérie Rosso-Debord veulent éviter que les mutuelles répercutent la précédente taxe sur les contrats de santé sur le tarif des adhérents. En effet, pas plus tard qu’en septembre, le gouvernement a imposé aux complémentaires santé une nouvelle taxe, plus précisément une hausse de la TSCA (taxe spéciale sur les conventions d’assurance) de 3,5% à 7%.

 

Cet amendement concernerait la marge de solvabilité supérieure à 300% que disposeraient certaines mutuelles. Les deux députés ont apporté leur explication.

 

Selon la loi, un minimum de réserves – appelées réserves légales ou marge de solvabilité, et s’élevant actuellement à 17% des cotisations annuelles – doit être gardé par les mutuelles. On dit alors que la mutuelle dispose de 100% de marge de solvabilité lorsqu’elle atteigne ce niveau de réserves de 17% des cotisations. Passé ce niveau de réserves obligatoires, les mutuelles ont deux options pour leurs bénéfices annuels : les reverser aux adhérents ou les affecter aux réserves libres. Or, les commissaires aux comptes du secteur ont indiqué que la marge de solvabilité maximale que les mutuelles ont besoin, pour leur permettre d’assurer leur développement et de faire face aux imprévus, est de 300%. Sébastien Huyghe et Valérie Rosso-Debord jugent ainsi qu’au-delà des 300%, les réserves des mutuelles sont excessives et n’apportent rien aux adhérents mutualistes. Dans ce contexte, les mutuelles pourraient procéder soit à la restitution d’une part des excédents aux adhérents soit à la diminution des cotisations.

 

Selon les deux députés, une telle mesure serait une incitation à l’endroit de certaines mutuelles pour qu’elles fassent payer à leurs adhérents le juste prix de la complémentaire santé. Mais le président de la Mutualité Française, Etienne Caniard, avait assuré qu’il n’y a pas de réserves cachées chez ces mutuelles. Selon toujours Etienne Caniard, ces dernières auraient déjà diminué leurs marges ces dernières années, en faisant tout pour ne pas répercuter la totalité des nouvelles taxes sur les contrats des adhérents.

On a rapporté, récemment, plusieurs cas graves d’atteintes hépatiques chez des patients traités par orlistat. Dans certains cas, les patients ont dû subir une transplantation hépatique, ou en mourraient. Le lien de causalité avec l’orlistat ne peut pas être exclu même s’il est encore difficile à établir.

 

Ces effets hépatiques sont tellement graves que l’Agence Européenne du Médicament (EMA) a procédé à une évaluation des effets indésirables rapportés avec orlistat et a décidé de réévaluer le rapport bénéfice/risque de l’Alli et du Xenical, deux médicaments qui contiennent tous deux la substance orlistat.

 

L’Alli, commercialisé en France depuis mai 2009 par GlaxoSmithKline Santé Grand Public, est un médicament qui, en association à un régime modérément hypocalorique et pauvre en graisses, traite le surpoids chez l’adulte. L’Alli peut être acheté en pharmacie sans que le patient ait une ordonnance, car il n’est pas soumis à prescription médicale. D’où le suivi national de pharmacovigilance que subit ce médicament depuis sa commercialisation.

 

Le Xenical, quant à lui, circule en France depuis septembre 1998 grâce à Roche. Associé à un régime modérément hypocalorique, ce médicament est indiqué dans le traitement de l’obésité ou du surpoids présentant des facteurs de risques. Le traitement avec du Xenical nécessite obligatoirement une prescription médicale.

 

En attendant les résultats de la réévaluation de ces deux produits, l’Afssaps met en garde contre le risque d’atteintes hépatiques, rares certes mais graves, lié au traitement avec la pilule Alli ou le Xenical.

En voilà une découverte concernant l’iOS 5 : l’OS dispose, dans les réglages des notifications, une préférence permettant aux japonais d’être alertés en cas de tremblement de terre.

 

Comme le Japon est dans une situation très exposée, il a, depuis 2007, un système d’alerte très complet composé de plus de 1.000 sismographes, répartis sur son territoire. Ce système alerte les japonais quelques secondes, ou minutes, avant un tremblement de terre ou un éventuel tsunami lié à un séisme. Sa connexion avec ce système constitue donc la particularité de l’Ios 5.

 

Toutefois, l’iphone étant connecté en permanence à ce réseau d’alerte japonais, Apple prévient que la durée de vie de la batterie sera réduite avec l’utilisation de son système. Il est à noter que d’autres systèmes, réalisés par des tiers sur l’App Store, existent.